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Janvier 2006
Conférence Européenne
L'Euro - sept ans après

Novembre 2005
Les scénarios de l'Europe après le rejet du Traité constitutionnel: Quel élargissement ? Quel approfondissement ?

Juin 2005
Table ronde: “Le referendum sur la Constitution europeenne, France, 29 mai, des explications et des consequences”
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Mai 2005
Colloque: "De la signature du Traite à une intégration réussie dans l’Europe Unie"
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Avril 2005
Conférence à Cluj - "L’Intégration européenne, compte à rebours pour la Roumanie"

Mars 2005
Conference « L’avenir de l’Europe. Quelle Roumanie dans quelle Europe ?»
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La Fondation Ithaka et ses partenaires organiseront un événement similaire à Paris cet été, en présence du Ministre Roumain des affaires étrangères, M. Mircea Geoana qui est très sensible à la cause des excellents étudiants roumains. Nous prévoyons l'organisation de cet événement avec la participation du Mouvement Européen France.


La table ronde « La nécessaire mobilisation des entreprises en faveur de l'adhésion » a été animée par M. Radu Florescu, directeur de Saatchi & Saatchi, et par M. François OLIVER, Groupe Carrefour

M. Radu Florescu a ouvert les débats en tant que médiateur en invitant les participants à ne pas se laisser brider par un sujet qui recouvre de multiples aspects. Il a présenté « Think Tank Romania », une association qui mobilise de jeunes roumains, de provenance internationale, qui ont été rapatriés en Roumanie et qui proposent des stratégies économiques et sociales du point de vue de la société civile.

M. François Oliver a présenté les succès que représentent les investissements du groupe Carrefour à Bucarest et les perspectives de croissance pour les activités de son groupe.

Il a souligné la qualité des dispositifs mis en place en les comparant avec ceux d'autres régions d'Europe concernées par ses activités, et insisté sur la politique de formation de Carrefour qui participe à l'Institut de gestion franco-roumain- l'IFRG, qui représente un grand succès sur le marché de travail en Roumanie, notamment dans le cadre du groupe Carrefour, ou la plupart des cadres exécutifs, dont un grand nombre de femmes, sont de provenance IFRG.

M. André Ferrand est intervenu pour se prononcer en tant que dirigeant politique et pour préciser que le partenariat public privé ne devait pas signifier une omniprésence de l'Etat, un recours permanent à celui-ci, surtout dans un pays comme la Roumanie qui doit s'efforcer de tirer un trait sur son passé communiste.

M. Alain Canonne a voulu rappeler la diversité des partenariats possibles entre le public et le privé en prenant l'exemple de la coopération décentralisée et des ONG de Roumanie. Il a insisté sur le dynamisme du milieu associatif roumain comme alternative au secteur public.

M. Alexandru Popa, conseiller économique du Premier ministre de la Roumanie a voulu montrer l'efficacité des partenariats actuellement mis en place, tout en soulignant à son tour la diversité des rapports qui pouvaient s'établir entre le secteur privé et l'administration. Il a notamment abordé le programme de construction d'une autoroute vers la Hongrie, impossible sans le soutien de l'Etat, et permettant de promouvoir un développement partagé pour tous les acteurs économiques.

Les propos de M. Popa visant l'autoroute construite en partenariat avec une multinationale américaine ont suscité des vives réactions de la part de Mme. Rus Bojan, qui a parlé de la nécessité pour le gouvernement de développer une stratégie réelle de travail avec le secteur privé, aussi qu'avec le secteur non-gouvernemental.

Présent au colloque, M. Alexis Gressier, représentant le programme ISPA de la Délégation Européenne en Roumanie nous a fait part de son point de vue. Dans le cadre de l'Union Européenne, un certain nombre de règles s'imposent, qui sont nécessaires pour bâtir un véritable marche intérieur. Ces règles, parfois difficiles a mettre en oeuvre, parfois contestées, concernent notamment les procédures de passation des marches publics, selon les principes de compétition et transparence.

« Think Tank Romania », un laboratoire d'idées innovateur qui analyse le cadre macro-économique de la Roumanie, représenté à la table ronde par M. Matei Paun estime que tant qu'il n'y a pas de cadre législatif cohérent concernant les partenariats publique-privé, la législation actuelle a plutôt un effet négatif et donne lieu à la corruption, plutôt que d'améliorer le cadre socio-économique du pays et de favoriser son intégration à l'Union Européenne.

Mme Anca Ionita a fait part de son engagement au sein de Business Review , dont elle est la rédacteur en chef, pour le soutien au dynamisme de l'investissement en Roumanie. Elle a pris en exemple cette expérience pour appeler de ses voux plus de transparence et de souplesse de la part de l'administration roumaine, ainsi qu'une meilleure adaptation aux réalités de l'économie de marché, à laquelle la Roumanie doit s'adapter.

La Fondation Ithaka souhaite lancer cette année l'OCSR- Observatoire pour la Responsabilité Sociale dans les Entreprises, en partenariat avec le Pacte de Stabilité pour le Sud Est de l'Europe, ses partenaires du secteur privé et le Ministère du Travail, France. Une section sera dédiée à ces efforts dans le cadre du forum que nous allons organiser à Paris au mois de Juin.

Notre action fut un succès surtout grâce à la mobilisation des jeunes étudiants qui se sont montrés très intéressés et qui ont répondu rapidement à l'appel des organisateurs, dans un très bref délai. Nous les remercions, en leur promettant que ce n'est que le début d'un beau projet concernant la jeunesse roumaine à l'ouvre de l'Europe Unie.

En citant Son Excellence, Monsieur l'ambassadeur Philippe Etienne pour son investissement personnel dans les causes de la jeunesse et de la société civile roumaine dans le cadre de son action d'assistance à l'intégration de la Roumanie dans l'Union Européenne, nous souhaitons le remercier à nouveau :

« . Mais pour que les jeunes Roumains puissent construire leur avenir ici, dans leur pays, encore faut-il que la société, le monde politique soient prêts à leur en donner la possibilité. Je connais l'attachement des autorités roumaines, de toutes les forces vives de la nation, à faire une place aux jeunes, dans les postes de responsabilité. Je souhaite à la Roumanie qu'elle aille suffisamment vite dans l'application des réformes qui inciteront les jeunes à suivre cet appel. Ces réformes ne sont pas une exigence plaquée de l'extérieur. Elles sont la condition de la modernisation de la société. La lutte contre la corruption par exemple, au delà de l'exigence morale et de la rationalité économique, n'est-elle pas d'abord une réorganisation des rapports sociaux de nature à libérer les initiatives, aujourd'hui trop souvent découragées ? Tel est d'ailleurs le sens profond de l'adhésion à l'Union Européenne, bien plus que de fermer des chapitres de négociation ou de devenir membre d'une organisation internationale.

Le Général de GAULLE disait : « nous ne ferons pas l'Europe si les peuples n'y sont pas ». Je dirais aujourd'hui que « nous ne ferons pas l'Europe si les jeunes n'y sont pas ». Le peuple roumain, avec son histoire tourmentée, la jeunesse roumaine, avec son magnifique potentiel de création et d'enthousiasme, sont nécessaires à l'Europe. A la Roumanie de nous faire entendre sa voix, avec les doutes et les espoirs qui sont les siens. Puisse cette rencontre vous en donner l'occasion. »

Sans sa contribution, cette rencontre n'aurait pas été possible.

 
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