Le débat sur l'avenir de l'Europe reste opportun. Il attire
beaucoup d'attention du côté du public. Les outils et les
chemins pour atteindre une union politique devraient probablement être
un des sujets de discussion principaux. Un tel dialogue porterait sur
les nerfs des décisions politique dans l'Union européenne.
Il irait jusqu’à l'essence du mandat démocratique
des décisions prises à Bruxelles.
C'est la connaissance commune que les états candidat à
l'Union Européenne font face à un défi qui échappe
souvent à l'attention de décideurs de l’UE. Ils
essayent d'expliquer la politique européenne à leur public.
Ils essayent d'assurer que les Parlements sont plus que de simples machines
de vote, adoptant la législation de l'UE sans beaucoup de débat.
Donc, il est important d'empêcher l'importation d'un déficit
démocratique du niveau européen.
Tout d’abord, nous devons commencer par ramener la politique
européenne plus près du citoyen. Les problèmes
au niveau européen ne sont généralement pas très
différents de ceux domestiques.
Nous devrions donc faire une distinction moins rigide aux citoyens des
pays candidats entre l’UE et leur territoire domestique. Il ne
peut y avoir de démocratie sur des standards de l’UE, à
moins que la politique de l'UE soit débattue à fond par
les pays candidats.
Deuxièmement, assurer la conscience publique:
Dans un de ses derniers discours, Romano Prodi a déclaré
que "le problème le plus difficile auquel le processus
d'intégration d'UE fait face, le seul en réalité,
est l'opinion publique".
Au niveau des pays de l’UE, il s'affaiblit encore plus, comme
dans le cas de référendum irlandais de l'an dernier.
Le résultat visible du Programme de Prise de Conscience et Sensibilisation
Européen est la création dans deux ans d'une page d' "Europe"
dans les journaux principaux en Roumanie et en Bulgarie
Après une recherche minutieuse des tendances des médias
dans la région et conformément à l’Atelier
Numéro 1 "l'Équipe spéciale de Médias"
objectifs du Pacte de Stabilité pour le Sud l'Europe de l'Est,
nous avons identifié trois secteurs d'intérêt régional
immédiat : la formation de journalistes locaux dans tous les
aspects des affaires Européennes, le développement de
sections 'Europe' dans les journaux locaux, le développement
d’échanges entre la Roumanie et les pays de la famille
de l’EU. À cet égard, nous avons prévu une
communication régionale et une stratégie de dissémination
de deux ans. Basé sur notre "philosophie de Coordination,
Complémentarité et Communication (CCC)", notre stratégie
ne représentera pas un exercice de relations publiques pur, mais
un programme durable, qui aura une vision suivant l'esprit :
a) Promouvoir les affaires européennes, conformément
à la philosophie de propriété régionale.
b) Renforcer les médias régionaux et
les adapter aux standards européens.
Construisant sur les activités existantes dans les Etats membres
de l'Europe occidentale et la première vague des pays candidats,
aussi bien que sur les meilleures pratiques des organisations européennes
actives dans le domaine de communication/formation, ce projet de prise
de conscience de l'UE aspire à mieux incorporer l'éducation
et les composantes de communication dans les efforts de développement
et de reconstruction de la Roumanie et la Bulgarie sur leur route vers
l’Europe Unie.
Un des facteurs clefs nécessaire pour assurer le succès
de ces initiatives est de développer une compréhension
minutieuse des affaires européennes parmi les journalistes travaillant
dans les journaux principaux de la région, dans le but de créer
des sections d'affaires européennes dans ces journaux pendant
les deux ans qui suivent.
Nous proposons 12 ateliers de formation : 3 par an dans chaque pays,
six à Bucarest et six à Sofia. Les sujets couvriront les
aspects économiques, sociaux et politiques de l’élargissement
de l'UE, aussi bien que le rôle des médias dans la dissémination
de ces informations au public. Les autres sessions de formation couvriront
l’analyse économique de le l'UE, la politique fiscale,
l'Euro, la sécurité, l’élargissement en soi,
les meilleures pratiques d'autres journaux et les groupes de médias
dans le première vague de pays candidats.
La Fondation Ithaka invitera des spé cialistes des affaires
européennes en tant qu’orateurs. Ils viendront des médias,
du monde universitaire, de la politique et du monde des affaires. Nous
inviterons aussi des journalistes des pays de la première vague
d'accession à partager leur expérience sur l’introduction
de rapports sur l'UE dans leurs journaux.
La Fondation Ithaka s'emploie depuis deux ans à sensibiliser l'opinion publique roumaine aux responsabilités et aux avantages qui résulteraient d'une adhésion à l'Union Européenne. Elle s'efforce aussi dans le même temps d'intéresser l'opinion européenne à l'intégration roumaine. Dans cet esprit elle s'est fixée comme objectif de parfaire la formation « européenne » des journalistes roumains, de les familiariser avec les procédures et les méthodes communautaires. Elle entend compléter cette formation par des échanges avec des journalistes européens.
Des journalistes sélectionnés parmi les principaux médias de Roumanie participeront à :
- 8 ateliers de formation sur les dossiers principaux de l'Union Européenne,
effectués par des spécialistes de L'UE en Roumanie (soit un total
de 16);
- des séminaires ciblés, dirigés par des hautes personnalités de l'UE;
- 2 voyages de presse par an (Paris et Bruxelles) pour faciliter la
création d'un réseau européen élargi.
L'objectif de ces formations est de bâtir un espace de débats et d'information
sur la construction européenne dans les medias roumains.
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