...By reference to the preamble of the burgeoning European Constitution,
it is essential that we also discuss the European identity
of Romania. Indeed, the harmonization of the acquis and the
progress of accession negotiations are very important matters
of concern as well, and valuable items for research. Nevertheless,
the 2003 Students’ Convention on the Future of Europe
in Paris and in Rome, including the present group of contributors,
tried to go beyond these strictly technical matters and develop
their own conscientious Utopias for a United Europe. The present
collection “Noi Cuvinte intru Europa” includes
the parallel attempts by twelve students of the University
of Bucharest - representing Romania’s youth at the European
Convention - to assess the Romanian contribution to such an
identity, in a scientifically informed prophecy of the strong
points the future might bring to the historical endeavor of
a deepened, widened and enlarged Europe. What specific contribution
Romania will make to the most ambitious venture of modern
Europe. The first draft of the publication is under evaluation
for publication at the beginning of 2004. Herewith, the introduction
written by Ms. Marina Tataram, the coordinator of the Romanian
Young Conventionals.
«Au moment où un projet de Traité instituant
une Constitution pour l’Europe a vu le jour et où
la Roumanie a réformé sa constitution dans une
perspective européenne incontestable, après
d’intenses débats dans l’opinion publique,
douze étudiants nous proposent dans cet ouvrage leurs
visions et leurs opinions.
Ces jeunes gens font partis de l’équipe roumaine,
provenant de la Faculté de Sciences Politiques de l’Université
de Bucarest, qui a participé, à Paris en Janvier
2003 et à Rome en Juillet 2003, aux travaux de la Convention
Européenne des Jeunes Étudiants sur le Futur
de l’Europe. Ces deux sessions – un formidable
atelier constitutionnel - avait pour tâche d’analyser
les travaux de la Convention. Elles ont été
dirigées en coordination par l’Institut d’Etudes
Politiques et celui de l’Università di Roma “Tor
Vergata”, avec la participation, qui nous a tous honorés,
de diverses personnalités politiques, dirigeants et
conventionnels européens.
Reprenant les idées, débattues au cours de
ces deux sessions, cet ouvrage s’inscrit dans le présent
autant qu’il est tourné vers le futur. Madame
la Présidente de la Fondation Ithaka s’est beaucoup
intéressée aux travaux et de l’équipe.
Elle les a soutenus depuis la naissance du projet. Les 12
étudiants font part de leur fierté autant que
de leurs soucis quant à leur compréhension de
l’identité européenne de la Roumanie,
espérant une meilleure visibilité de ce pays
dans le cadre d’un futur européen commun.
Oana Monica Logofatu et Mihaela Vieru parlent du patrimoine
culturel du pays. Un article illustré traduit ce goût
pour les monastères moldaves et pour les histoires
d’enfants entendues ici depuis des siècles. Pourquoi
ne pas retenir cette approche, un rien triomphaliste, puisque
l’avenir même se construit sur les mythes des
communautés qui y participent ?
Marian Necula et Victor Baescu sur ce même registre,
partent à la découverte la découverte
des trésors uniques de la Roumanie. Son patrimoine
enrichira la tradition de l’Europe Unie. Les deux étudiants
présentent les fêtes populaires les plus aimées
des roumains et posent le problème de la place des
traditions dans la culture locale, nationale, régionale
et européenne.
Mihai Simionica présente les contributions humaines
des roumains, en particulier à travers une analyse
des aptitudes et de la préparation des jeunes travailleurs
et des étudiants de ce pays à l’élargissement.
Il fait écho aux débats sur l’immigration
dans l’espace européen, y développant
les causes et en proposant de possibles solutions. Continuant
à débattre de la problématique interne
et fortes d’avis autorisés Cornelia Gafiu, Andrei
Pop et Manuela Tudosia formulent des critiques les textes
constitutionnels roumains et européens envers les minorités.
Les articles sont bien documentés. Ils identifient
et évaluent les risques et les opportunités
de la politique roumaine dans le processus de la construction
européenne. Mihaela Pop, prend du recul par rapport
à la Roumanie pour nous confronter aux ambitions géopolitiques
européennes en général, passant la parole
à Manuela Tudosia. Débat plutôt personnel
mais attentivement construit sur l’identité de
défense et de la politique extérieure européenne
et le possible rôle des roumains. Elle s’intéresse
non seulement à diverses positions sur l’intérêt
national et l’évolution de ce concept dans le
temps, mais aussi aux débats identitaires européens
et roumains autour de la crise iraquienne. Finalement, Monica
Logofatu et Gabriela Otoiu se partagent la tâche de
nous démontrer le rôle précis de la Roumanie
dans les diverses organisations régionales auxquelles
elle participe, avec toujours le souci de mettre en évidence
l’attitude cohérent et responsable de ce pays
dans le monde, et dans l’espace des valeurs européennes.
Ces thèses ne parviendront certainement pas à
épuiser la problématique identitaire roumaine
dans le contexte européen. Mais cette initiative offre
la possibilité de débats plus articulés
sur le sujet.
Le groupe d’étudiants remercie sincèrement
ses sponsors qui leur ont permis de donner corps à
leurs idées et réflexions.
Marina Elena Tataram – coordinatrice du groupe»
Did you know?
Two out of the three first Excellency “Eiffel
Price” awarded by the French state to the best
political studies students were granted to two Romanian
Sciences Po students during last award competition?
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